Livre Promets-moi de vivre de Yves Le Bihan
Lecture

« Promets-moi de vivre » de Yves Le Bihan

Yves Le Bihan a publié son premier roman en 2021, « Promets-moi de vivre » En lisant la biographie de l’auteur sur son site internet, j’apprends que l’écrivain est en fait un homme aux multiples casquettes. Auteur, entrepreneur, conférencier, coach de dirigeants, chercheur, président de l’Institut Français du Leadership Positif (à l’origine du modèle du Leader positif ® en France) et enseignant la méditation. Il se défini « avant tout un explorateur de l’être humain. »

C’est en participant à un concours sur la page Instagram unlivre_unehistoire_ que j’ai remporté son livre dédicacé, qui venait alors de paraître. Il y avait quelques cadeaux supplémentaires comme un mug, un marque-page… Mais également l’opportunité d’être intégré dans son prochain livre et au choix, l’ensemble des ouvrages qui l’ont inspiré ou une séance de méditation avec lui. Un très beau cadeau, encore merci à Marion et Yves Le Bihan ! 🙂

En lisant « Promets-moi de vivre », j’ai découvert deux personnages bien différents. Sophia Lewinovski, une scientifique connue mondialement, ouverte d’esprit, déterminée et pleine de douceur. Et Arnaud Delapierre, patron d’un laboratoire pharmaceutique, froid, toujours insatisfait voir méprisant.

Une épreuve va remettre la vie d’Arnaud en question et chambouler sa vision des choses, l’amener à réfléchir, se questionner et débuter un important chemin d’épanouissement vers le changement positif, la gratitude, le contentement… Être présent, reconnaissant, gagner en sérénité, apaiser son rapport aux autres, savoir apprécier, savourer la vie. Autant de thèmes qui me plaisent et me parlent, une trajectoire que j’essaye de suivre au fil des années. Yves Le Bihan nous apporte ici quelques clés pouvant être bien utiles dans notre vie de tous les jours pour porter un regard différent sur soi, les autres, la place du travail…

Un bon moment de lecture, on a envie d’enchaîner les chapitres les uns après les autres pour découvrir leur histoire. Car tout les oppose mais ils vont pourtant se retrouver liés par le destin et un secret gardé depuis très longtemps. De Paris à New-York en passant par le Népal, une alternance passé présent, avec les réflexions et sentiments de chacun.

Hâte de lire le prochain roman !

En attendant, rendez-vous sur son site pour découvrir les quatre premiers chapitres de « Promets-moi de vivre » ainsi qu’une bande-annonce.

Extraits du livre

« Il y a des êtres qui semblent indestructibles. C’est du moins ce qu’il s’efforçait de croire de toutes ses forces.« 

« Il déposa alors un long baiser sur son front er chuchota au creux de son oreille, comme à une enfant endormie. – Je t’en supplie, promets-moi de vivre.« 

« Le contentement est un art subtil qui libère celui qui le pratique (…) »

« Je me rappellerai toute ma vie des mots qu’il prononça. « Écoute bien Arnaud, la vie est faite d’expériences. Certaines sont délicieuses, d’autres nettement moins. Le plus important n’est pas tant l’expérience en elle-même que la leçon que tu en tires. C’est bien de tirer les enseignements de la vie qui fera de toi un homme bon ». »

« – T’as vu ce scandale de la vache folle en Angleterre ? C’est consternant. Un jour il faudra bien qu’on sache vraiment ce qu’on mange avant qu’on nous empoisonne pour de bon.« 

« Il y a, se dit-elle, des êtres dont vous sentez, dès le premier contact, toute la bonté qu’ils recèlent en eux. Et la confiance qu’ils installent sans même avoir prononcé un mot. »

« Cette pensée de prendre sa boule de poils dans les bras, d’écouter ses ronronnements et de recevoir ses tendres coups de tête l’emplissait de bonheur. Comme si c’était pour lui dire combien elle lui avait manqué. »

« Regarder chaque jour le monde comme si c’était la première fois »

« Ni nostalgie de son pays qui l’avait vue naître, ni de sa famille entièrement décimée. Rose avait cette incroyable faculté de pardon et de résilience, sources d’un bonheur qui semblait aussi indestructible que du carbone. (…) »

« À chaque fois que vous veniez partager vos états d’âmes ou vos douleurs, Rose vous apaisait en prenant vos mains dans les siennes. Fines et légères, couvertes de tâches brunes, elles laissaient apparaître de grosses veines gonflées. Ses paumes sèches enveloppaient les vôtres dans un écrin de douceur et de compassion. Vous ressentiez sa chaleur se diffuser en vous progressivement comme un sachet de thé libérant ses parfums dans l’eau chaude. »

« Ce que redoutait Sophia par-dessus tout, c’était le jour où sa mère ne la reconnaîtrait plus. Le jour où leurs souvenirs communs, jusqu’aux plus récents, s’effaceraient aussi vite que la traînée d’un avion dans le ciel. Ce qu’elle ressentit alors c’était une peine immense.« 

« Promets-moi de vivre. Cette supplique à la vie ne le quitterait plus. »

« Il fallait réapprendre à vivre, ensemble, plus intensément que jamais. »

« L’être blessé qu’il était devenu n’avait d’autre choix que de tenter d’apprivoiser le temps et d’en faire son meilleur allié. »

« J’ai déjà tout. Tout est là.« 

« Je promets de savourer chaque instant passé avec ceux que j’aime (…) »

« Et s’émerveiller sous les étoiles tous ensemble, allongés les uns contre les autres, une nuit d’été. »

« J’avais déjà tout. Tout était là.« 

« (…) je choisissais de saisir chaque parcelle de chance qui s’offraient à moi. (…) Mon moral se nourrissait de chacune de ces petites victoires. »

« J’avais le sentiment de devenir meilleur chaque jour. »

« Le bien le plus précieux c’est le temps, se répétait-il. Il ne comptait pas rattraper celui perdu, mais plutôt honorer celui qui lui resterait. »

« Promets-moi de vivre, le supplia-t-elle. Pour nos enfants, jure-le !« 

« Découvrir, devenir et accepter ce que nous sommes, Telle est la grande aventure de l’existence.« 

« Une décennie s’était écoulée depuis qu’Arnaud était venu, pour la dernière fois, se recueillir sur la tombe de sa mère, Jeanne. Ce fut pour les dix ans de son décès. Revenir lui coûtait beaucoup. Par manque de temps, se justifie-t-il, par peur surtout d’avoir à affronter à nouveau le passé. Ce mélange de culpabilité et de nostalgie le troubla un instant.« 

« Comme pour beaucoup, l’esprit d’Arnaud balançait entre devoir de mémoire et désir d’émancipation de souvenirs douloureux.« 

« Ma chère Maman, J’aimerais te remercier de tant de choses que les lister me donne le vertige. Par où commencer ? Merci d’abord de m’avoir aimé d’un amour inconditionnel, tu m’as toujours choyé et encouragé. (…) Je donnerais tant pour revivre, ne serait-ce qu’une fois, ce moment, mais cette fois en te serrant fort dans mes bras. En laissant nos larmes se rejoindre sur nos joues rougies par tant d’émotions. Merci d’avoir su trouver les mots pour me réconforter quand ce foutu doute m’assaillait ou que mes sentiments amoureux vacillaient. Merci de ne pas m’avoir jugé dans mes égarements, mes mauvais choix. Je comprends à présent le sens des mots « amour inconditionnel » qu’une mère déverse sur son fils, sans retenue. (…) Merci pour ta capacité à t’émerveiller de tout. Ce que je prenais pour de la candeur parfois était en réalité une force qui m’était totalement étrangère. Tu regrettais que les hommes martyrisent cette terre que tu chérissais tant. Merci pour tout ces gestes d’attention, ces paroles affectueuses dont tu m’enveloppais et que la routine m’empêchait de savourer. Merci pour ta discrétion, ton dévouement, toujours prête à aider ta famille, tes amis, souvent en te sacrifiant. Je te reprochais ton humilité excessive, ça me faisait bouillir parfois, tellement j’en étais à l’exact opposé. Mais grâce à toi, je réalise seulement maintenant combien servir autrui est bien plus fort que se servir. (…) J’ai fait du mieux que j’ai pu pour être ton fils ma petite maman, avec mes travers, mes failles inavouables, (…) Je mesure à quel point être parent est tout sauf simple, combien chacune de tes questions, tes remarques, tes suggestions qui m’irritaient à l’époque, me sont précieuses aujourd’hui comme autant de preuves d’amour. J’aurai voulu pouvoir noter tout cela sur un carnet pour ne jamais oublier ma bienveillance. (…) Si tu savais comme je regrette de ne pas t’avoir dit ces choses-là, les repoussant à plus tard, quand je pouvais encore te regarder ou entendre ta voix, avant que la maladie ne t’emporte. Pourquoi faut-il attendre d’être planté face à un morceau de marbre pour prononcer enfin ces mots ? Je me tiens là, à présent, face à ta dernière demeure, et me reproche de ne pas t’avoir serrée contre moi pour m’enivrer de ton odeur ou m’étourdir de ton âme, quand tu te sentais à bout de forces ou désemparée. Sache que tu as été mon âme guide, mon miroir apaisant. Je souhaite à chaque enfant sur terre d’avoir une maman comme toi. Je suis si fier de t’avoir eu près de moi. Je prie pour que tu demeures en paix. Je t’aime pour l’éternité. Ton fils. »

« Le temps efface les plaies, j’ai fini par accepter son choix. »

« Je regrette tant, si tu savais, de ne pas t’avoir caressé plus souvent le visage ni de m’être blottie contre toi quand tu t’endormais. J’aurais dû être ta confidente et partager mes joies et mes peines plus souvent. J’aimais te citer Khalil Gibran quand il dit que « Nos enfants ne sont pas nos enfants mais les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même ». Il avait sûrement raison. Tu ne m’appartenais pas. »

« Le déni et l’aveuglement inconscient nous protègent, tel un rempart pour ne pas se laisser engloutir. »

« Il leur fallait ce que toute épreuve réclame : du temps. »

« Qu’il est difficile de ressentir une once de reproche envers des êtres chers que l’on vient de perdre.

« Dans le taxi qui les ramenait, Arnaud ressentit, au plus profond de lui, cette certitude d’avoir choisi l’être de sa vie. Et cette certitude, on ne l’a qu’une fois. »

« Ce qu’il y a de plus terrible, se dit Sophia, c’est que non seulement l’on doit encaisser le coup du sort mais, en plus, puiser la force nécessaire et choisir les mots pour l’annoncer à ses proches. »

« (…) c’est fou comme la vie côtoie la mort souvent. »

« Tu peux accepter ta maladie et en même temps envisager des solutions, il n’y a rien d’incompatible. (…) Tu me répètes qu’il faut vivre ses épreuves comme des expériences tout simplement. »

« Elle avait besoin de marcher seule. Besoin de faire silence en elle pour mieux se reconnecter au vivant. Plus elle sentait la vie lui échapper, plus elle avait besoin de se sentir vivante. »

« (…) tu dois vouloir le bien en toi et accueillir avec chaleur et intérêt tout ce qui te vient en tête. Fais de la place à chaque jugement, chaque peine ou regret avec beaucoup d’amour (…)

« La sérénité n’est pas d’être libre de la tempête mais de trouver la paix dans la tempête. Ce qui est derrière nous et qui reste à venir sont des questions minuscules, comparé à ce qui est à l’intérieur de nous. Ralph Waldo Emerson. »

« Vivre est le plus beau cadeau qui puisse être donné. Je ne parle pas seulement de sentir son cœur battre. Je veux parler de vivre intensément, chaque instant. De vivre chaque matin comme si c’était le premier. De s’endormir sans regret, en ayant savouré la chance d’être entouré de ceux que l’on chérit. »

« Découvrir, devenir et accepter ce que nous sommes. Telle est la grande aventure de l’existence humaine. »

« N’attendez pas qu’une nuit change vos jours, Marchez dès maintenant vers la lumière, (…) »

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