Livre Eclats de rire à Ouessant de Claire Pellinec
Lecture

Livre « Eclats de rire à Ouessant »

Claire Pellinec est une jeune écrivaine bretonne, passionnée de voyages. Avec son roman « Eclats de rire à Ouessant », elle nous emmène sur cette petite île de la mer Celtique. 

Une virée dans le Finistère, à l’occasion des funérailles de Jean, le doyen de la famille. L’événement aurait pu être plus joyeux, c’est pourtant l’occasion pour ses proches de se réunir. Chacun s’organise pour se rendre sur l’île sentinelle, avec au programme des retrouvailles pour un dernier adieu à cet être cher. Mais aussi des souvenirs, des surprises, de la nostalgie, de la jalousie, des rires… Bref, des scènes de la vie.

L’auteur nous décrit des personnages hauts en couleur que l’on apprécie pour certains, d’autres moins. Ils sont très nombreux dans le livre, on peut avoir du mal à suivre si on ne le lit pas rapidement. Elle nous invite à passer quelques jours avec ces Bretons, les plus jeunes comme les plus âgés. « Eclats de rire à Ouessant » offre en tout cas une jolie mise en valeur de la Bretagne, on s’imagine très bien sûr l’île d’Ouessant en train de manger une part de far breton.

Merci encore à Breizh_vibes – Bretagne et Claire Pellinec (deux très beaux comptes Instagram à découvrir) grâce à qui j’ai eu l’occasion de découvrir ce livre. Et bonne nouvelle, son nouveau roman « L’île dans la nuit » vient de sortir ! 😉

Extraits du livre

« Car aujourd’hui, ils le savent, le temps ne compte pas. Seuls leurs sourires, leurs danses et leur joie règnent. »

« Ils s’installent et se remémorent ses dernières paroles, leurs derniers souvenirs avec lui, les dernières fois, car le choc de la mort donne d’abord envie de se raccrocher à tout ce qui avait lieu juste avant cette frontière si fine qui les sépare désormais. »

« A quatre-vingt-douze ans, elle ne loupe pas une éclaircie. Le rayon de soleil, c’est sa priorité. Parce qu’elle sait qu’à peine apparu il pourra aussitôt disparaître. »

« Rien n’a changé. Tout est intact. Véronique tourne en rond, doucement, comme si elle attendait que quelqu’un arrive. Mais personne ne viendra plus. »

« (…) si ça ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble fortement. »

« Ce qui compte, c’est qu’ils soient tous là, réunis. Qu’ils se serrent les coudes. Et ce n’est pas tous les quatre matins qu’ils arrivent à tous se réunir (…) »

« Personne ne voudrait vraiment que ce moment s’arrête. »

« Les vieux regardent les jeunes, les jeunes observent les vieux, et trouvent parfois leur vie plus excitante de sens et de péripéties que la leur, eux qui avaient leurs mains pour faire et non pas pour pianoter sur un téléphone. »

« La mer saisit, hypnotise, rappelle à chacun sa place. Devant elle, on s’incline, on est à sa juste taille. »

« Personne n’a envie que ça s’arrête et pourtant, l’heure est maintenant venue de dire un dernier adieu à Jean. »

« Chacun rejoint sa chambre, sa maison, son lieu à lui, avec ce dernier souvenir. »

« Tout est intact, sans mouvement. Comme le temps qui s’arrête et qui pourtant a pris la vie de Jean sur son passage. »

« Il y a des jours comme ça, où le soleil brille et où le ciel se clarifie. Il y a des jours où on a l’impression qu’enfin, on se retrouve. »

« On est tous réunis là, autour de sa mort, ce qui nous peine, mais je suis convaincu que c’est grâce à lui qu’on passe de si bons moments tous réunis. J’ai l’impression qu’il est là. »

« On oublie tellement à quel point c’ est important de rire ! »

« Elle est persuadée qu’il a ramené de la joie dans le cœur de son fils et rien n’aurait pu lui faire plus plaisir qu’un tel cadeau. »

« Et elles rient ensemble, et rient encore. (…) elles savent qu’à leur âge, rien ne vaut plus que des éclats de rire. »

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